Le procès : Les thèmes
Les thèmes abordés dans le procès sont l’absurde de la loi, la machine humaine et le fatalisme. Les informations se perdent dans l’administration. Comment la vie d’un simple fonctionnaire a-t-elle été détruite sans motif, seulement car la loi est la loi et quand elle dicte quelque chose, c’est irréfutable. Le procès de K. est perdu d’avance. Personne ne se demande « est-ce que Joseph K est accusé a tord? ». Non, il est prit dans les rouages de l’administration dont il ne peut déroger et où il s’y enfonce fatalement. Le personnage est tellement conditionné à suivre ces règles qu’il ferra son possible pour accélérer les procédures de sa propre exécution. Personne dans ce livre ne sait vraiment ce qui ce passe. Comme si la hiérarchie n’avait pas de tête première. Personne ne prend vraiment les décisions, mises à part la loi, qui elle, doit être respecté à tout prix. Qui fait cette loi? Nous… Est-ce vraiment le cas?
On peut voir que le personnage est prit dans ces rouages absurdes à partir du moment ou les deux officiers vienne le chercher chez lui et lui affirme qu’il est arrêté, pour un motif qu’il leur est inconnu. On voit qu’il s’y enfonce presque volontairement quand il affirme vouloir accélérer les procédures aux officier, quand il congédie son avocat et aussi le fait qu’il ne sert pas du tout du fait qu’il n’y a aucun motif contre lui pour se défendre. Cependant, le juge est sensé savoir cela, mais ne s’en sert pas pour le juger. Donc Joseph ne peut se défendre, car il ne se défendrait de rien, excepté du fait que l’on arrête à tord, ce qu’il refuse de faire. Le procès est donc un cercle vicieux; on le vois bien dans la fable du prêtre. Pas une seule fois le juge penchent en sa faveur, car le juge ne fais que suivre la loi, il ne réfléchis pas et personne ne le fait pour lui non plus. C’est pour sa que je dis que la hiérarchie ne semble pas avoir de tête première, les seules décisions qui sont prises son celles dicté par la loi…